Le French Rigolance Cinematic Universe
présente

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu !

Les Visiteurs

Ma publicité va craquer
Un flim de type , .

C'est quoi ? C'est bien ?

C'est donc ça, tirer à la courte paille ?
Les poubelles des uns, sont le placement de produits des autres.
Synopsis officiel de la Wikipedia

En 1123, le roi Capétien Louis VI est en rendez-vous galant avec une nièce du roi d’Angleterre. L’un de ses vassaux, le comte Godefroy de Montmirail, surnommé « le Hardi », reste aux abords du lieu de rencontre. Devant s’enfuir devant les troupes ennemies, Louis VI se retrouve face à un soldat anglais qui cherche à le capturer. Le comte sauve alors la vie de son suzerain en tranchant la tête du soldat menaçant. En récompense, Godefroy se voit promettre en épousailles son aimée de longue date, Frénégonde de Pouilles, la fille du duc Fulbert de Pouilles.

Arrivé en vue du château, Godefroy se met en bonne tenue pour se présenter auprès de Frénégonde. Cette dernière a été avertie de l’arrivée de son aimé. Elle sort en courant du château pour le rejoindre, poursuivie par son père qui cherche à restreindre son empressement. Profitant d’un moment d’inattention de ses geôliers, une sorcière verse une potion dans la gourde de Godefroy. Il est alors victime d’hallucinations. Godefroy saisit son arbalète pour protéger Frénégonde et il abat son futur beau-père d’un carreau d’arbalète en pleine tête.

Godefroy voyage jusqu’au mage Eusæbius, un homme versé dans la magie du temps, afin de réparer sa faute et s’assurer tout de même une descendance avec Frénégonde. Le mage lui concocte une potion afin de le renvoyer dans le passé peu de temps avant le drame. Le comte fait goûter la potion à son écuyer, afin de vérifier de ne pas se faire empoisonner, puis en boit lui-même. Eusæbius récite alors la formule magique. Godefroy et Jacquouille disparaissent ensemble et se retrouvent en 1992.

Critique personnelle pas repompée

Presque trente ans après sa sortie, on pouvait craindre que cette comédie de Jean-Marie Poiré ai mal vieilli. Mais que nenni ! C’est même une agréable surprise que de redécouvrir ce premier volet au 14 millions d’entrées après la purge que furent l’épisode 3 et les couloirs du temps. Mais qu’est-ce qui fait donc que ce premier opus des aventures de Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille est si différent des deux suites ?

On pourrait commencer par citer l’évidence, l’interprétation majestueuse de Valérie Lemercier qui fut récompensée par un César pour son rôle de Frénégonde de Pouille. Toujours sur la corde, son jeu ne tombe jamais dans l’outrance, ce qui marque un clair contraste avec les deux héros du films. Car le ressort comique principal du film repose beaucoup sur les réactions complètement hystérique de Jacquouille et Godefroy face à ce nouveau monde qu’ils ne connaissent pas. Et comme dans ce film tout ne repose pas sur le cabotinage de Clavier, on se surprend à ne pas le trouver insupportable.

La galerie de seconds personnages n’est pas en reste non plus, et permet de tirer le film vers le haut du panier. Même si le personnage de Dame Ginette est un peu irritant, les accès de colère de Christian Bujeau (qui vont devenir un peu sa marque de fabrique) fonctionnent à merveille, tant il nous emporte dans son désespoir face aux situations ubuesques auxquelles il se retrouve confronté.

Le scénario aussi fonctionne bien, tant sur la trame principale, que sur les dialogues dont beaucoup sont devenus cultes depuis. Mais ce qui surprend, c’est à quel point la réalisation est maitrisée. Que ce soit la photographie ou les cadres, on se retrouve parfois avec de superbes images (voir la galerie ci-dessous). Le point d’orgue se trouve d’ailleurs dans la partie médiévale du film, où à aucun moment les décors ou les costumes font cheap. On pourrait couper le son et on ne pourrait dire si l’on est dans un film de genre ou une comédie. D’ailleurs, Jean-Marie Poiré a la bonne idée de faire des gros plans en focale courte sur les personnages moyenâgeux, pour renforcer leur laideur grâce à la déformation introduite par le grand angle. Une technique souvent utilisé par Jean-Pierre Jeunet qui trouve ici toute sa place, et qui amplifie la narration.

Le film fournit un véritable effort pour marquer les personnages dans notre réalité (quelle que soit l’époque) pour mieux faire ressortir le contraste entre les personnages et leur environnement. Ce genre de soucis du détail est assez rare dans les comédies dites grand publique et mérite d’être souligné. Sans être révolutionnaire, la réalisation et la photographie du film sont excellente, et confèrent un aspect très cinématographique au film, ce que les suites n’auront pas.

Au final, Les Visiteurs restent un excellent film, presque intemporel, dont le seul défaut est d’être un encart publicitaire permanent, mais ça, on en parle juste après.

Mention Spéciale

Le placement de produit à VISA découvert.

Aujourd’hui, nous sommes habitués au placement de produits, devenus omniprésents dans les films et séries. Ils permettent d’arrondir les budgets des producteurs, et de donner une bonne image aux marques affichées.

En 1993, le placement de produit n’en était qu’à ses balbutiements, et généralement utilisé avec parcimonie. Sauf dans un film avec l’irréductible Godefroy ou la publicité est omniprésente. Regardez les captures ici et là sur cette page, il y en a partout ! Et plus encore, la mise en scène est au service de ces placement. On ne parle pas ici d’avoir une canette de coca idéalement posée sur un coin de table, mais de plans uniquement dédiés à la pub, et même d’une séquence entière dans un Courtepaille, ou la marque est visible presque un plan sur deux. Et même dans cette séquence, la production arrive à caler d’autres placements, comme le gros camion rouge Avis garé devant.

Le problème est que cette publicité omniprésente nous sort régulièrement du film, surtout quand les produits sont placés à des endroits qui n’ont pas de sens (La bouteille de Yop pour en n’en citer qu’une).

C’est bien là le seul vrai reproche à faire au film, et c’est dommage.

Salut aux aficionados des génériques de fin !

Meilleure réplique

Il a l’air en forme lui aussi, c’est un paysan ? On n’le comprend pas…

Au final

ce film est pour celleux qui SONT OKAYYYYYYYY avec les placements de produits et l'ancien français.

Faut-il regarder ce film ?
OUI
La ba est-elle plus Okayyyyyy que le film?
NON

infos complémentaires

IEls en parlent mieux que moi

regarder plus pour rigoler plus