Le French Rigolance Cinematic Universe
présente

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu !

Les Visiteurs : La Révolution

Les Visiteurs, la désillusion
Un flim de type .

C'est quoi ? C'est bien ?

Précédemment...
Synopsis officiel de la Wikipedia

Arrivés en 1793, en pleine Révolution française, Godefroy de Montmirail et son écuyer Jacquouille la Fripouille rencontrent Jacquouillet, descendant de Jacquouille et accusateur public, et se retrouvent empêtrés dans la tourmente de la Terreur. Godefroy est confronté à sa descendance de l’époque, qui essaie d’échapper à la Révolution : lui et son écuyer les aident à fuir et tentent de retrouver un descendant de l’Enchanteur pour rentrer à leur époque1. Les deux voyageurs temporels subissent en effet des effets secondaires inquiétants dus aux couloirs du temps non refermés.

Critique personnelle pas repompée

Savoir souffrir, sans rien attendre en retour, ni scénar ni troubadour, pas même l’espoir d’être lassé… Savoir donner.

Après un premier film excellent, un second décevant, qu’attendre du troisième volet, qui prend le risque de renouveler presque tout son casting pour le mettre au goût du jour du top de la lolance ?

Jour, nuit, jour de nuit

Commençons par la réalisation qui était tout de même le point fort du 1er film, et qui nous à également offert les plus belles pages de pub du second. Jean-Marie Poiré rempile, mais pourquoi ? Parce qu’honnêtement il faut le voir pour le croire. La réalisation est bâclée (encore plus que pour le second opus), et la photographie est hideuse. Dégeulasse est le premier mot qui m’est venu à l’esprit, mais je voudrais rester tout public. Jean-Marie Poiré a choisi de tourner de jour les scènes de nuit, en Nuit Américaine comme ont dit. Pas pour des raisons budgétaire, mais pour des raisons artistiques. Et bien c’est raté. Raté, raté, raté. Pire, il monte même des images tournées de nuit entre deux scènes en nuit américaine, et la différence est tellement flagrante qu’on se demande comment est-ce possible que ce soit resté au montage.

Qu’importe le flacon

Que l’habillage du film soit raté est une chose, mais qu’en est-il du contenu ? Vous allez être surpris, là aussi c’est raté. L’intrigue est complètement à côté de la plaque. Tout est confus, rien n’a de sens. Vu que nos visiteurs sont coincé dans un couloir du temps, il serait simple de se dire qu’ils vont aller du point A au point B et avoir des embuches en chemin. Et bien le soucis c’est que nos personnages ne vont nulle part, ils tournent en rond, coincé entre des gags minables et des dialogues insipides. Pire, des dialogues qui se veulent écrit pour être drôle. On sent l’inspiration Kaamelott, mais tout le monde n’a pas le sens du rythme et de l’écriture d’un Astier. Alors on attend la fin du dialogue et on se dit “Ah ouais, tout ça pour ça”. Puis, au bout d’une scène trop pleine de vide, la blague sur l’odeur des deux héros. Le cahier des charge est rempli, scène suivante.

Bourgeois de vivre

Le propos aussi est intéressant. Ici on est dans une pure comédie de droite, où l’on suit le désarrois des bourgeois suite à la révolution. Il n’y a pas une seule séquence qui ne viennent pas rappeler à quel point la révolution c’était le mal absolu, et que ça a fait souffrir les bourgeois bonnes gens honnêtes. Et que finalement, la royauté c’est quand même le bien. Un pamphlet anti révolutionnaire que ne renierait pas Lorent Deutsch. D’ailleurs, il est au casting.

Qu’est-ce qu’on a fait au bon jeu ?

En parlant des comédiens, on trouve ici un jeu bas de gamme, car servi par dialogues indigents, des gags éculés, et surtout relégués au second plan des zouaveries de Clavier. Pourtant Christian n’a pas hésité à faire venir une partie du casting de son méga succès Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?

Une heure cinquante, c’est long. Aussi long que trois heures d’un Marvel fade (pléonasme).

Mention Spéciale

J’en ai déjà parlé dans la critique, mais la photographie d’une laideur sans nom se doit d’avoir sa mention spéciale. Dire que Jean-Marie Poiré est triste que le film n’ai pas été reconnu pour sa photographie. Je pense qu’il va falloir aller chez l’ophtalmo.

A film exceptionnel, mention exceptionnelle. Félicitations aux scénaristes qui ont tout de même réussi l’exploit d’écrire une séquence placement de produit sous forme d’un procès.

Meilleure réplique

Je ne suis point une couille

Au final

ce film est pour celleux qui ont un kink Christian Clavier. On ne juge pas.

Faut-il regarder ce film ?
NON
La ba est-elle plus nuit américaine que le film?
NON

infos complémentaires

IEls en parlent mieux que moi

regarder plus pour rigoler plus