Le French Rigolance Cinematic Universe
présente

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu !

OSS 117 : Le Caire, nid d’espions

L’histoire d’un espion de droite qui découvre le monde arabo-musulman.
Un flim de type , , .

C'est quoi ? C'est bien ?

Le club des espions anonymes
Synopsis officiel de la Wikipedia

En 1955, la France vit sous la Quatrième République présidée par René Coty et les choses vont très mal au Caire, dans les années qui suivent le coup d’État du général Nasser. La France a fort à faire avec les crises au Proche-Orient, dans un monde en pleine Guerre froide. À la suite de la mort de Jack Jefferson, l’agent OSS 283, Hubert Bonisseur de la Bath, l’agent OSS 117 du SDECE, est envoyé sur le terrain par son supérieur Armand Lesignac pour enquêter sur cette disparition mystérieuse et « sécuriser le Proche-Orient ». Sa couverture : diriger la SCEP (Société Cairote d’Élevage de Poulets) où il remplace son ami Jack.

Critique personnelle pas repompée

Comment adapter une série de romans très premier degrés, et arriver à en faire une comédie décapante ? Tout simplement en la confiant à Michel Hazanavicius

Le personnage des romans Jean Bruce est raciste, colonialiste, machiste, et bien de droite. Hazanavicius garde toutes ces qualités et prend le contrepied total du propos original en mettant OSS 117 dans un monde qui change, et nous faire rire de ce décalage. Le scénariste, Jean-François Halin, ex auteur des Guignols de L’info, livre ici une copie parfaite.

Jean Dujardin interprète avec brio ce personnage outrancier qu’est OSS, pour rétablir l’ordre au Caire et déjouer les plans des aigles de Khéops. Le personnage de Larmina (Bérénice Bejo) démonte les codes des femmes potiches James-Bondiennes en proposant un véritable arc narratif. D’ailleurs, le scénario joue beaucoup sur le côté séducteur de l’espion et nous reserve quelques bonnes rigolades (aspect qui sera mieux utilisé dans la suite, OSS 117: Rio ne répond plus.

La réalisation n’est pas en reste, avec un véritable hommage aux films des années 60, un grain soyeux, des couleurs technicolors, et une attention particulière apportée à la photographie.

Bref, un excellent film qu’on ne se lasse pas de regarder en boucle.

Mention Spéciale

Du pure OSS117

Mention spéciale pour Jean Dujardin qui joue avec très grand talent OSS117. Il arrive a passer de l’idiotie au sérieux en un battement de cil, jouant avec son corps à la perfection.

Meilleure réplique

J’aime me battre

Au final

ce film est pour celleux qui aiment le bon goût, la subtilité et les dialogues ciselés. Et aussi les nazis.

Faut-il regarder ce film ?
OUI
La ba est-elle plus drôle que le film?
NON

infos complémentaires

IEls en parlent mieux que moi

regarder plus pour rigoler plus