Le French Rigolance Cinematic Universe
présente

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu !

Case départ

On s’esclave de rire

C'est quoi ? C'est bien ?

DIM are my reality
Synopsis officiel de la Wikipedia

Régis et Joël sont deux demi-frères que tout oppose : le premier est métis, marié et père d’une fille, conseiller municipal de la mairie d’une ville bourgeoise et intégré au milieu de la classe moyenne ; tandis que le second, noir et banlieusard, est sans-emploi, et vit chez sa mère avec sa fille, depuis sa sortie de prison (où il prétend s’être converti à l’islam) pour agression sur une personne âgée. Les deux hommes sont un jour réclamés aux Antilles au chevet de leur père mourant, absent car ayant énormément voyagé et connu de nombreuses femmes. Là, ils reçoivent pour seul héritage l’acte d’affranchissement ayant libéré leurs ancêtres esclaves. Nullement préoccupés par la valeur symbolique de ce document, ils le déchirent, ce qui provoque la colère de leur tante.

Pour leur faire regretter ce geste, celle-ci leur fait faire magiquement un voyage dans un monde inconnu où ils se font capturer et vendre à monsieur Jourdain, un propriétaire terrien qui confie Joël aux soins de Monsieur Henri, un contremaître brutal et profondément raciste.

Critique personnelle pas repompée

Il y a des films où la critique est plus dure à écrire que d’autre. Quand tout va mal, on peut pointer du doigt. Quand tout va très bien, on peut s’émerveiller. Mais quand tout est juste bien, bah on se retrouve bien ennuyé.

Que l’on ne s’y trompe pas, Case Départ est un très bon film. Il est bien écrit, il est bien réalisé, il ne tombe pas dans les pièges habituels du « premier film », mais il n’y a rien de particulièrement exceptionnel. Thomas Ngijol et Fabrice Éboué, à la fois comédiens principaux, réalisateurs et scénaristes, parlent de racisme, sans concession et avec humour. Ici point (ou très peu) de démagogie ou de leçon de morale, on est dans une pure comédie, tout est prétexte au rire.

La saveur du film se trouve dans les détails, les personnages, les répliques. Tout fonctionne comme sur des roulettes. Jamais trash, toujours propre, le film est aussi taillé pour le grand public et le prime time de TF1.

Les images sont belles, les cadres au poil, il fait beau, on sent la chaleur, tout est fait pour nous conforter, tout en nous balançant une très grosse dose de racisme violent en pleine poire, que les deux stars du film combattent à coup de punchlines.

Case Départ est une valeur sûre, à regarder sans modération.

Mention Spéciale

David Salles incarne Henri, le meilleur second rôle du film.

Le point le plus marquant du film sont indéniablement les dialogues. Ngijol et Éboué venant du stand-up, il était évident que nous aurions le droit à un festival de punch-lines. La question était de savoir si ça allait tenir la route sur une heure trente de film, et force est de constater que, oui, ça marche. 

Et plus particulièrement avec le personnage interprété par David Salles, et son obsession sur les parties génitales de ses esclaves.

Meilleure réplique

Tu dis ça parce que j’suis noir ? Bah oui !

Au final

ce film est pour celleux qui sont nostalgiques de l'esclavagisme des temps anciens

Faut-il regarder ce film ?
OUI
La ba est-elle plus sage que le film?
NON

infos complémentaires

IEls en parlent mieux que moi

regarder plus pour rigoler plus