Le French Rigolance Cinematic Universe
présente

Je suis venu, j'ai vu, j'ai survécu !

Les Blagues de Toto

Prequel des blagues Carambar
Un flim de type , .

C'est quoi ? C'est bien ?

Qualité d'écriture, allégorie.
Saurez-vous trouver le message subliminal caché dans cette image ?
Synopsis officiel de la Wikipedia

Toto est le roi des blagues : changer la températures de l’eau de la douche, faire tomber toutes les pommes de l’épicerie, etc… Mais il doit se calmer car sinon, il va se retrouver en pensionnat, mais pour lui c’est plus facile à dire qu’à faire car il ne résiste pas à transformer un moment du quotidien en blague hilarante. Un jour, la directrice convoque les parents de Toto pour les prévenir qu’elle est fatiguée des plaisanteries de Toto et qu’il a manqué de tuer son fils Igor, en lui tombant dessus pendant la prise d’une photo de classe.

Par la suite, Roger-Justin Petit le grand directeur véreux de l’entreprise immobilière à qui appartient la moitié de la ville, charge Duvivier de la sécurité du musée d’art contemporain qu’il a fondé à sa propre gloire et nomme le père de Toto chef comptable. Le jour de l’exposition du musée RJP se produit la chute d’une des sculptures qui décapite accidentellement la tête de la statue à l’effigie de Roger-Justin Petit et fait renvoyer Duvivier, car il devait assurer la sécurité.

Tout le monde soupçonne Toto car il a ri du sabotage de la statue, bien que ce dernier affirme qu’il n’y est pour rien, mais tous ses camarades de classe reçoivent l’ordre de leurs parents de ne plus lui adresser la parole. Toto, n’ayant plus d’amis décide de se joindre à Igor, le fils de la directrice de l’école, en lui demandant de l’aide pour l’innocenter de l’incident au musée : si Igor aide Toto à prouver son innocence, Toto lui promet en échange de ne plus jamais le traiter de fayot et de le prendre sous son aile pour devenir aussi marrant que lui.

Critique personnelle pas repompée

C’est toujours bon signe quand un film commence par 5 cartons dédiés aux aides et autres crédits d’impôts dont il a bénéficié. Je trouve que ça donne une certaine lumière sur les intentions du film. Car quand on produit un film sur les blagues de Toto, qui sont universellement connues sur le territoire francophone, à quel point a-t-on besoin de tant de crédits d’impôts ?

D’ailleurs, je me demande bien pourquoi les producteurs ont insisté sur le fait que c’est l’adaptation de la bande dessinée du même nom ? Pourquoi payer des droits si l’on peut faire un film très similaire en utilisant un nom aussi reconnu. Évidement ça fait classe sur l’affiche de dire que le film est l’adaptation d’une BD vendue à 5 millions d’exemplaires, mais est-ce bien nécessaire ? Bref, tout plein de questions, mais je ne suis ni grand argentier du cinéma ni juriste spécialisé dans la propriété intellectuelle, alors je m’arrête là avant de dire des bêtises plus grosses que moi.

Pourquoi s’infliger Les Blagues de Toto quand on n’a pas d’enfants ? Franchement, il n’existe aucune raison valable pour justifier le visionnage de ce film, mis à part une obsession malsaine pour le bas fond des comédies françaises. Ça tombe bien, c’est mon cas. Et pour stopper toute velléité de votre côté je dirai ceci: le nom Toto est prononcé 95 fois (j’ai du en louper un ou deux, mais ça donne un bon ordre de grandeur quand même), soit une fois toutes les cinquante secondes. Et c’est beaucoup ! C’est même trop.

Mais commençons par ce qui fonctionne dans ce film: les couleurs. Ça fait plaisir de voir un peu de couleur dans un film français. Bon, les potards sont un peu trop à fond, mais on évite le look “télé fade” habituel. Et ça renforce le côté adaptation de BD. Il y a parfois quelques intentions de réalisation, quelques jolis plans, mais la réalisation reste plutôt plan plan, rien de bien scandaleux.

Maintenant, parlons scénario, parlons écriture. C’est pas jojo. Alors que le film commence sur Toto qui fait une “vraie” blague à son père, c’est à dire qu’il vole ses chaussures, débranche son réveil et dévisse la poignée de sa chambre pour ne pas aller à l’école, le reste du film se contentera principalement de faire des jeux de mots en guise de blagues. D’ailleurs, ce qui est vendu comme des blagues ne sont que de l’impertinence. Du coup, on soupir et on partage le désarrois des personnages. Les adultes ne sont pas en reste et leurs dialogues sont généralement insipides. Seul le grand père s’en sort par moment, mais même là, ça ne vole pas haut. Concernant les autres enfants, mis à part la petite Olive, amoureuse transie, leurs dialogues sont fainéants et ils ne sont pas vraiment mis en valeurs. Même Igor, pourtant bien défini comme le premier de classe, est finalement assez fade.

Autre problème, la sous utilisation des comédiens. Ils sont tous mous. Arsène Mosca, Ramzy Bédia, Anne Marivin et même Daniel Prévost sont fades. Pourquoi prendre un casting pareil pour ne pas profiter de leur qualité de jeu ? En grand méchant, Ramzy pourrait aller plus dans la furie. Arsène pourrait être plus énervé par Toto (ce qui donnerait plus de force à son propos final). Le plus à l’aise dans tout cette mélasse est Laurent Bateau, qui joue justement un beau-père effacé.

Au final, on se retrouve avec un film lent, très peu drôle, avec très peu de blagues, sans aucune conviction, et dont on ne retiendra que la vivacité des couleurs.

Mention Spéciale

Le surnom de la petite va vous surprendre.

Petite mention spéciale à la photographie de Carole, la seule enfant noire du groupe. Il n’est pas rare de la voir “effacée” dans le champs (cf galerie photo), mais aussi d’être filmée ton sur ton. C’est un problème qui était déjà présent dans Bienvenue à Marly-Gomont, et je me demande s’il ne faudrait pas former les chef op à filmer des personnages noirs. Sans déconner. Mais ce n’est pas le seul bémol.

Quand j’étais petit, toutes les blagues de Toto tournaient autour du caca. Ici point de ça dans le film (et c’est tant mieux) sauf pour le surnom d’un personnage. Et je vous le donne en mille, le surnom caca est donné à la petite fille noire du film, que le film justifie immédiatement en rappelant qu’elle s’appelle Carole.

Voilà où on en est en 2021, dans un film destiné aux enfants.

Meilleure réplique

Il connait le chemin de la maison mais aussi le chemin de la boulangerie.

Au final

ce film est pour celleux qui se demandent ce qu'il y a drôle dans une duche.

Faut-il regarder ce film ?
NON
La ba est-elle plus 0+0 que le film?
NON

infos complémentaires

IEls en parlent mieux que moi

regarder plus pour rigoler plus